C’est par une belle matinée de fin d’été que nous nous sommes retrouvés à SIGEAN pour partir en direction de TALTAHULL (TAUTAVEL en langue d’oc !).
Nous y avons visité le célèbre musée de la préhistoire ou un guide érudit nous a conté l’histoire de nos ancêtres, plus poilus mais aussi intelligents que nous : amateurs d’os à moelle et de cervelle crue en guise d’apéro ! Cela nous a toutes et tous mis en appétit pour le pique nique à suivre.
Au sujet de nos ancêtres, une particularité : Mercedes ne descend pas de l’homo sapiens mais de la grenouille pisseuse .
Après un pique nique dans un lieu très aéré, arrosé au champagne et autres mets (le banquet habituel quoi !) nous nous sommes rendus au château de PEYREPERTUSE avec quelques arrêts auparavant pour admirer de loin les châteaux de QUERIBUS et d’AGUILAR.
Au château de PEYREPERTUSE, notre sympathique organisateur Didier voulant sans doute se venger de toutes les vilaines dont il avait été la victime précédemment, nous enjoignait de le suivre pour prendre d’assaut le château.
Je n’ai pas compris pourquoi dès l’entrée au bas du château, 5 membres alfistes manquaient déjà à l’appel (Monique organisatrice !!! les Cabanes….) : j’ai vite compris qu’ils étaient plus clairvoyants que moi, quand j’ai abordé le chemin tortueux, composé d’ornières et de marches glissantes, armées de mes petites baskets en toile ! Arrivée enfin, après au moins une demi-heure de traversée d’une jungle de garrigues, en haut du château, qu’elle ne fut pas ma déception d’y trouver seulement quelques ruines (je parle des vestiges du château !), mais déjà Alain, Didier et Françoise partaient à l’assaut du donjon encore bien plus haut !
Pendant ce temps, j’attrapai notre preux chevalier Mercédès pour lui remettre un cadeau de circonstance, un bouclier à ses armoiries. Heureusement que je n’avais pas tricoté une cote de mailles en acier !
Mes genoux m’ont remercié de n’avoir pas tenté l’ascension jusqu’en haut, et je suis donc redescendue au parking pour retrouver tous ceux qui m’avaient doublée sur le chemin du retour, c’est-à-dire à peu près tout le monde !
Nous avons donc repris nos bolides pour aborder d’autres épreuves : les gorges de GALAMUS !
Comment vous décrire ce lieu merveilleux et démoniaque à la fois : imaginez faire un tétris avec des voitures et vous aurez vite compris le mode de circulation dans ces gorges à double sens mais où l’on ne peut pas se croiser…
Heureusement notre preux Didier, fier comme Artaban, nous a délivrés de cette impasse en faisant reculer sur plusieurs mètres une pauvre conductrice !
Une fois cette épreuve franchie, nous avons traversé plusieurs fenouillets (ST PAUL LES…, CAUDIES DE…) pour arriver à notre lieu de gite et de couvert : QUILLAN, (ville natale de Jean-Pierre, information utile qui servira plus tard dans ce récit).
Après deux apéros et un repas bien arrosé, Didier a semble-t-il eu le béguin pour notre gentil serveur bourguignon, et aurait semble-t-il succombé à ses charmes pendant la nuit :
- la preuve le lendemain matin : de mystérieux signes cabalistiques sont apparus dans son cou identiques au tatouage du jeune serveur mais en mode miroir !
Après ce scoop matinal nous repartîmes (avec l’accent circonflexe, Didier C. est maintenant très sensible aux fautes d’orthographe…) pour RENNES LE CHATEAU.
Rappel historique : l’Abbé Tonnière (selon JP) l’abbé Mol (selon Didier) l’abbé Résina (selon Babeth) en réalité l’abbé SAUNIERE ayant trouvé un trésor (celui des cathares ?) sous l’autel de l’église, aurait mené grand train en effectuant de nombreux allers et retours à la capitale tout en rénovant le village de RENNES LE CHATEAU, notamment en transformant la tour de guet en bibliothèque et une autre tour en bibliothèque.
Nous avons ensuite dévalé la pente pour nous rendre au Château d’ARQUES mais brusquement un brouillage du GPS de Didier (Monique en l’occurrence) nous a fait louper, à tous, la route pour ARQUES : heureusement notre « JPS » de secours est venu à la rescousse en remontant toute la file des brebis égarées pour les ramener dans le droit chemin, (cf. d’où l’allusion plus haut à la ville natale de Jean-Pierre qui connait l’Aude comme sa poche puisqu’il y est né et y a passé une bonne partie de son enfance !).
Petite halte au Château d’ARQUES, pour, après quelques joutes verbales, remettre le GPS (Monique) en état de marche ! Et nous voilà repartis par un petit chemin aussi étroit que les gorges de GALAMUS pour accéder au restaurant, le Moulin de LANET (qu’on pourrait aussi appeler le Moulin de l’Année tant le repas y fut excellent !)
Après ce bon repas, nous sommes repartis pour le village de LAGRASSE où nous avons visité l’abbaye (beaucoup de travaux encore à faire pour rénover tout ça) mais le must fut la visite impromptue à l’office de tourisme où nous avons pu découvrir des plafonds peints de toute beauté !
D’ailleurs je pense proposer à notre preux chevalier de lui refaire la déco de sa chambre avec au plafond ses armoiries, le logo du club et le sigle alfa Roméo : Doudou est d’accord !
Après le pot de l’amitié, nous nous sommes « pégouzés » dixit Françoise avant de nous quitter pour de prochaines aventures !
PS : Didier J, tu feras dix lignes des deux mots suivants, pour la prochaine sortie :
- Déjeuner
- Arrivée